Livin' on a Prayer
i caught myself
it's just a L♡VE GAME

La simplicité qui se dégage des trois images ci-dessus est un leurre. ByeBye vous emportera dans des rectangles bien plus complexes.

La photographie de ByeBye est narcissique, certes. Et alors ? Elle nous démontre en nous les montrant que les autoportraits peuvent être une fin en soi non pas dans la monstration de nos êtres profonds et naisement considérés comme uniques mais dans la monstruosité de nos avatars utilisés comme objets à photographier.

« Self-portrait » ici est portrait de soi mais le jeu du miroir se prolonge au-delà de nos yeux.

Il y a un nombre incalculable de stream de minettes qui s’épouillent devant l’objectif pour obtenir les commentaires et favoris d’un public flickr qu’elles espèrent connaître (« oui, il doit y avoir un ou deux pervers mais c’est pas une généralité). Mais elles ont pour la plupart comme seule fin leur jouissance et satisfaction personnelle. ByeBye crée des images, un univers qui la dépasse, qui devient le nôtre à mesure qu’on regarde ses images.

Dans l’infime elle touche à des choses bien plus grandes.

TAKE OVA II
Untitled
TAKE OVA I

En tant que spectateur des images de ByeBye je me demande souvent comment il est possible de créer autant de variations à partir d’un même sujet et d’un cadrage si serré. Car il faut bien le dire, la plupart du temps, pas grand chose ne rentre dans ces deux tiers là. Oui, il y a les effets spéciaux qui créent des variations mais quand même… voyez les nuances dans les teintes d’ambiance choisies, voyez l’harmonie des couleurs, la convergence des lignes vers des points de l’image qu’on ne regarde jamais d’habitude, voyez comme les images de ByeBye sont pleines…

'cause I have better things to do than to argue with you
That's The Way Love Goes I
, but love is blind.

 
 
 

—-> Son photostream principal est là <—-

 
 
 

Why me? part 2: Dear Soldier,
☆心を込めて祈りなさい★
Why me? part 1